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Moto GP - République Tchèque: Cinq moteurs pour sept Grands Prix, comment ça marche ?

Dans Moto / Sport

André Lecondé

Moto GP - République Tchèque: Cinq moteurs pour sept Grands Prix, comment ça marche ?

Réglementairement, le Grand Prix de la République Tchèque accentue l'entrée dans l'ère de la rationalisation des coûts déjà initiée par la réduction des essais privés décidée dès l'entame de la présente campagne. Une philosophie adoptée en urgence pour d'élémentaires questions de survie face à une crise économique meurtrière pour les sports mécaniques en général.


Ainsi partir de Brno, chaque pilote pourra utiliser un maximum de cinq moteurs pour les sept dernières courses de la saison. Et si, pour quelque raison que ce soit, un pilote doit être remplacé, le pilote de remplacement sera considéré comme le pilote initial pour la question d'attribution des moteurs. Les mouvements de troupes au sein de l'armée Ducati dus au forfait du général Stoner ne changera donc rien à l'affaire.


Concrètement, les moteurs disponibles à l'usage exclusif de chaque pilote devront être marqués et plombés par le Directeur Technique avant leur première utilisation. L'enregistrement de tout nouveau moteur, auprès du Directeur Technique, incombe à l'équipe avant utilisation. Une fois enregistrés et utilisés pour la première fois, les moteurs ne pourront pas être échangés entre les pilotes, même au sein de la même équipe. Un nouveau moteur sera considéré comme utilisé lorsque la moto avec ledit moteur aura franchi le point de chronométrage du transpondeur à la sortie de la voie des stands.


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Les moteurs seront plombés au moyen de fils métalliques et de plaquettes d'identification afin que le système de chronométrage et le système de commande du chronométrage ne soient pas accessibles, que la culasse et le carter-cylindre ne puissent pas être enlevés du moteur et que le bloc-moteur ne puisse pas être ouvert. Toutes les pièces qui sont accessibles sans retrait du plombage peuvent être remplacées. Casser ou retirer ce plombage sans le contrôle du Directeur Technique sera considéré comme étant une "remise en état du moteur". Les moteurs ayant des plombs cassés ou manquants seront traités comme un nouveau moteur dans le nombre attribué.


Si un pilote, pour quelque raison que ce soit, par exemple une panne mécanique, un dégât important lors d'une chute, doit utiliser un autre moteur en plus de ceux qui lui ont été attribués, le Directeur Technique doit être informé avant que le nouveau moteur ne soit utilisé, et la Direction de Course appliquera la pénalité appropriée, soit un retrait de dix points au championnat. Le moteur endommagé sera retiré de l'allocation et s'il devait être réutilisé, serait considéré comme un nouveau moteur assorti de la même pénalité appropriée.


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Le nombre de fois qu'un moteur plombé, attribué, peut être monté et utilisé sur une moto n'est pas limité, pour autant que le plomb de sécurité ne soit pas cassé ou retiré. Le remplacement d'un moteur par un autre moteur plombé faisant partie de l'attribution au pilote, est autorisé sans pénalité.


Enfin, pour empêcher qu'un moteur utilisé et attribué soit en service en dehors des courses, des plombs de sécurité seront fixés soit sur les conduits d'échappement ou d'admission avant de quitter le circuit. Les équipes souhaitant réutiliser un tel moteur, attribué et plombé, doivent demander au Directeur Technique d'enlever les plombs de sécurité. Si le Directeur Technique ou son équipe constate que les plombs de sécurité ne sont pas intacts, ce moteur sera considéré comme un nouveau moteur dans l'attribution, et la pénalité correspondante sera appliquée.


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