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3. Essai Kawasaki 1400 GTR - La route: La victoire à chaque étape

Essai Kawasaki 1400 GTR: Elle veut porter le maillot jaune des GT

Essai Kawasaki 1400 GTR: Elle veut porter le maillot jaune des GT


Le réveil de la salle des machines se fait par un léger son rauque avant que l'ensemble ne se stabilise dans une ambiance électrique. Une GT, c'est une force tranquille qui veut affronter les kilomètres et pas le sonomètre. Première enclenchée, on ne ressent aucun effet du cardan baptisé Tetra Lever. D'ailleurs, on peut conclure ce chapitre d'entrée en adoubant sa douceur générale. Jamais il ne se sera fait remarquer par des sauts d'humeur de mauvais aloi. Sa discrétion est à louer.


De l'attention nécessaire en peloton


La masse de 304 kilos tout plein fait est oubliée une fois les premiers mètres parcourus. Ce n'est pas de ce côté là que la routière va nous angoisser dans la jungle urbaine, mais plutôt par un gabarit qui n'encourage guère, au début, à se glisser entre les files. Mais avec l'habitude, on finit par se convaincre que si les rétros passent, le reste suit ! Au passage, les accessoires ont été repositionnés dans ce millésime, puisqu'ils ont été rehaussés de 40 mm pour offrir une meilleure visibilité et une meilleure protection pour les mains du pilote.

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Sorti de la ville, on apprécie la vie au grand air et c'est la que cette GTR révèle ses qualités. Sur le grand ruban, bulle haute, soit la troisième option du réglage électrique au guidon, vous ne sentirez rien pour atteindre des vitesses inavouables. Il paraît que l'élément du précédent opus était jugé insuffisant, ce qui ne devait pas être faux puisque Kawasaki l'a réhaussé de 70 mm et élargi. En tout cas, du haut de mon mètre soixante douze, je n'ai jamais été le jouet d'Eole et toujours été heureux de chevaucher Pégase plein gaz. Faites gaffe quand même, car la bête vous emmène, avec une facilité déconcertante, dans des sphères assassines pour votre permis. Et elle n'est dotée d'aucun régulateur de vitesse pour aliéner vos bas instincts.


On veut un contrôle antibridage !


Mais ce n'est pas sur ce terrain que l'on apprécie cette routière. Oubliez les formes de l'engin, son poids, et allez jouer de la poignée sur les petites routes champêtres. Vous serez assez surpris. Cette GTR aime enrouler la moindre courbe, négocier tous les virages et, dotée du contrôle de traction, elle sait vous aider lorsque la limite arrive. Son freinage ABS, intégral, armé d'étriers de freins radiaux à quatre pistons qui pincent des disques pétale de 310mm, ne se laisse guère impressionner par un rythme soutenu. Reste que cette histoire de couplage demandera peut être un temps d'adaptation pour celles et ceux qui sont imbibés de la monoculture du levier commandant l'avant, et qui rechercheront, au début, le mordant d'antan. Avant de se souvenir qu'une pédale, ben ça sert !


Essai Kawasaki 1400 GTR: Elle veut porter le maillot jaune des GT


L'ensemble châssis étant assez jouissif, on finit par regretter un caractère moteur par trop linéaire. Effet du bridage ou pas, on a l'impression d'une mécanique encagée, au souffle retenu, qui se libère vraiment une fois les 4 000 tr/mn franchis. En dessous, c'est le minimum syndical qui est assuré, avec un léger temps de réponse de l'accélération qu'avec l'habitude on finira néanmoins par éliminer en accommodant sa conduite.


Le caractère n'est donc pas vraiment au rendez-vous de ce 1 352cc pourtant de bonne famille. Si, cigale, vous voulez vraiment vous faire souffrir, optez pour le mode de vie de la fourmis, en sélectionnant, toujours au guidon, le mode d'assistance d'économie de carburant. Là, on modifie la cartographie en donnant la priorité au rendement plutôt qu'à l'agrément de conduite. Utilisé lorsque l'on est à la recherche d'une source de ravitaillement une fois sur la réserve, il peut sans doute faire gagner de précieuses bornes. Sinon, on biffe le G pour garder le seul T de Tourisme et bonjour l'ennui. Mais bon, les goûts et les couleurs hein...


Le confort, dans tout ça, n'est pas oublié. Aucune fatigue ni point physique particulier ne sont apparus durant cet essai et on rappellera que cette moto est dotée de série de poignées chauffantes. Par ailleurs, la version 2010 améliore sa protection contre la chaleur avec une nouvelle découpe du carénage et un cache de protection entre le pot d'échappement et le repose-pied du conducteur. Un boitier de rangement verrouillable, une prise 12v et deux molettes de réglage de la hauteur des phares viennent agrémenter l'ordinaire. Mais souvent, ces GT sont partagés à deux. L'occasion de demander l'avis au binôme.


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