3. Essai - Royal Enfield Continental GT 650 : l'avis de la rédaction

La Continental GT 650 est plutôt du genre à mêler le bon et le moins bon (certains aspects de sa finition), à jouer dans la subtilité après avoir séduit, tout en laissant toujours de bons espoirs de la voir se bonifier avec l'âge et avec quelques options. Jolie petite moto (gabarit) proposée à un tarif hors norme compte tenu de la niche dans laquelle elle évolue, elle dépasse de loin les attentes par ce qu'elle offre de sincérité et de simplicité.
Signant l'arrivée de Royal Enfield dans le monde moderne, plaisante et rieuse, la GT 650 est celle qui aura en tout cas su emporter le cœur des concessionnaires, obligeant la SIMA à revoir ses rapports de vente. De 80 % pour l'Interceptor et 20 % pour elle évalués par l'importateur, le réseau a plutôt choisi 30 % de Continental et 70 % de sa sœur roadster. Elle est une moto à découvrir en concession, sur la route, quel que soit le temps que l'on passe dessus. Elle se livre instantanément en totalité, tout en réservant encore de ces surprises que l'on apprécie. Pas niveau mécanique, non, plutôt de celles naissant de l'instant, du voyage et de l'utilisation, mais aussi de l'attachement que l'on ne manquera pas de lui porter. Alors non, elle n'est pas parfaite, mais elle compense allègrement par ce qu'elle propose : de l'originalité, de l'authenticité et du vrai. Quelque part, elle démontre que l'Inde a encore beaucoup à nous apprendre, à nous livrer, et l'on attend de voir cela avec une pointe d'excitation. En attendant, une chos est sûre, la nouvelle Continental GT donne deux fois plus de plaisir que celle qu'elle remplace: plus de couple, plus de puissance, mais surtout une fiabilité bien supérieure (révision tous les 10 000 km). Une moto moderne !

Crédit Photos : Benoît Lafontaine

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