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2. Essai - Royal Enfield Meteor 350 : la tête dans les étoiles

Essai Royal Enfield 350 Meteor

Bien évidemment, prendre la route sous un déluge de pluie en guise de baptême sur cette nouvelle Meteor n’a rien d’anodin. Pour autant, il n’y a curieusement rien de désagréable non plus. Surtout une fois la première botte remplie (d’ailleurs si quelqu’un sait expliquer pourquoi la gauche prend plus que la droite, je prends !) et le « fioc fioc » des changements de vitesse et de freinage devenu « normal ». Car elle est particulièrement rassurante et naturelle à guider, cette Meteor. Au point que l’on n’envisage plus de sortie de route après un premier kilomètre « lancé » passé à essayer de suivre « l’utilitaire » de la Sima : un SUV surmotorisé, survitaminé et que Jules Fourgeaud, responsable évènementiel et community manager de la Sima (entre autres) mène tambour battant. Enfin pluie battante, devrait-on dire.

De la puissance à outrance ? L’antithèse totale de la Meteor 350, qui joue sur le couple moteur au point de parvenir à surprendre par sa force à bas régimes. Le premier départ devient ainsi un excellent moment, tandis que l’on est surpris par la force communiquée. Bien entendu, l’élan s’essouffle ensuite, mais ce « gras » a du bon, du très même, compte tenu de la petite cylindrée de la moto. À l’aveugle, pas sûr que l’on devine qu’il s’agit d’une 350.

Essai Royal Enfield 350 Meteor

S’il est totalement vain de cravacher par la suite pour aller chercher la vitesse maximale de chaque rapport, sachez que vous pourriez atteindre 50 en 1ère, 75 en 2, 90 en 3 et 115 en 4, tout en envisageant le 130 compteur une fois à fond de 5. Royal Enfield annonçant un 114 km/h en vitesse maximale, on devine une marge d'erreur ou tout simplement un moteur un peu plus généreux qu'annoncé. Tant qu’à parler chiffres autant illustrer la souplesse moteur. Sur le 4 ème rapport, souvent utilisé sur route, on peut reprendre dès 35 à 40 km/h sans faire tousser le moteur. Autant dire qu’en ville, on n’usera pas les deux derniers pignons de boîte. Une boîte très agréable, douce et verrouillant convenablement. Pour autant, on profitera instantanément d’un démarrage énergique et d’une présence immense du moteur, manifestée par de belles et bonnes vibrations, jamais trop présentes et plutôt caressantes. L’esprit gros mono dans un petit. Alors, à votre avis, quelle est la puissance ? À vue de nez, on imagine plus que les 20 ch réellement disponibles.

Essai Royal Enfield 350 Meteor

À ceux qui penseraient que les performances de la Meteor sont limitées, disons que tout est relatif et que compte tenu de l’état des routes, inondées et sujettes à la rigole d’eau plus qu’à la rigolade, tout prend vite de nouvelles proportions. Surtout posé sur des pneumatiques manifestement dépassées par la couche d’eau présente. Semblant dure et manquant de retour, elles sont aussi effrayantes que rassurantes. Quant à savoir si cela tient, des glisses des deux roues, des zip, des zap, confirment la première impression : il ne faut pas pousser non plus, on n’est pas chaussés de Michelin Road 5 ou de T32 de chez Bridgestone.

Essai Royal Enfield 350 Meteor

Sous le casque, seul équipement encore étanche ou presque, on prend aisément la mesure de la Meteor. Volontaire, jamais excessive, elle mise sur les sensations pures et sur un moteur chaleureux pour faire la différence. La créer. L’entretenir. Destinée aux non pressés de naissance, mais pas aux moins énergiques pour autant, elle recèle de bonnes surprises que l’on savoure à la moindre occasion, même lorsque tout est là pour gâcher un bon moment. Pour autant, on apprécie son train avant et la stabilité apportée par la roue de 19 pouces, tandis que la roue arrière de 17 confère un surplus de vivacité, surtout chaussée d’un étroit pneu de 140.

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Au moment de freiner en pleine apocalypse, ça couine, ça proteste, et malgré l’ABS, la roue avant se dérobe faute de grip et d’un second disque équilibrant les forces. OK. On la refait. Freiner en ligne est une formalité, mais l’ABS arrière montre qu’il n’est pas au top de la catégorie, tout du moins les pneumatiques ne l’aident-elles pas dans la tâche qui lui incombe à présent. Cela dit, il s’en sort bien au vu des conditions et s’il se déclenche et fait couler la moto, il assure sa fonction première tout en permettant de passer une partie de la norme Euro5 réclamant un dispositif de freinage anti blocage ou à défaut d’un freinage couplé.

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Le reste tenant à la dépollution du moteur, le monocylindre a profité d’un développement particulier d’une catalysation. En optimisant la combustion, on pollue moins, tout comme en réduisant la consommation. Pour ce qui est d’économiser le carburant, la Meteor semble savoir y faire et toutes les planètes sont donc alignées pour permettre à la Meteor de passer un bon moment sur la route. Lors de notre essai, nous n’avons pas eu l’occasion de faire le plein mais le constructeur revendique 2,79 l/100 km. Une valeur nous semblant plus que réaliste, même en conditions d’utilisation réelle.

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