Harley-Davidson : Donald Trump ne décolère pas et fait une annonce

Pour protéger l’industrie et l’ouvrier américains, Donald Trump a mis en place des taxes douanières sur les produits importés. Ce qui a évidemment provoqué une riposte du même acabit sur les produits américains de la part des pays concernés. Les firmes touchées ont logiquement décidé de jouer la carte de la mondialisation en délocalisant leur production pour limiter les dégâts. Dans le cas d’Harley-Davidson, les sites industriels situés en Australie, en Thaïlande, en Inde et au Brésil vont donc être sollicités pour produire et exporter vers l’Europe les motos qui quittaient jusque-là les États-Unis.

Une démarche ressentie comme une véritable trahison de la part de Donald Trump. Il a déjà promis qu’il se vengerait avec des taxes à venir pour le constructeur qui se voit dénier son label américain. Reste qu’au milieu, les salariés américains à qui on avait promis plus de travail se retrouvent à craindre pour leur emploi délocalisé. Leur Président leur a adressé ce tweet pour les rassurer : « maintenant qu’Harley-Davidson délocalise leur production hors des USA, mon Administration travaille avec d’autres constructeurs de motos qui veulent venir sur le marché américain. Les consommateurs américains ne sont pas heureux de la manœuvre d’Harley-Davidson dont les vents ont baissé de 7 %. Les USA sont l’endroit où il faut être ! »

Quelques jours après, il a rajouté sur son réseau social préféré : « Harley-Davidson aurait dû rester 100 % en Amérique avec les gens qui lui ont permis son succès. J’ai tant fait pour vous et voilà ce que vous faites. D’autres constructeurs vont maintenant arriver à votre place. Nous n’oublierons pas, pas plus que vos clients et encore moins vos concurrents qui sont maintenant très heureux ».