Moto GP - Test Phillip Island D.1: L'Australie, c'est pas le Pérou pour nos frenchies

La première journée a été difficile à Phillip Island pour nos deux Gaulois du Moto GP. Très en vue en Malaisie, Randy De Puniet a eu cette fois du mal à se porter aux avants postes, contrairement à ses « collègues » en RC212V client, tandis que Sylvain Guintoli connaît les mêmes difficultés que son équipier Toni Elias pour trouver le bon fonctionnement d'une exigeante GP8.

Seul pilote Honda équipé en Öhlins, les problèmes de Randy sont venus de l'avant: « J'ai une mauvaise sensation avec l'avant si bien que nous nous sommes concentrés sur le travail des suspensions. Nous avons testé les différentes possibilités sur la fourche avant avec les pneus de course. Nous avons recueilli pas mal d'informations. » Dont les fruits seront, espérons le, visibles avant la fin de ces tests australiens.

Quant à Sylvain, le travail à accomplir est encore plus énorme: « Les conditions de piste ont été favorables pour bien travailler et physiquement je suis bien. Nous sommes néanmoins encore loin des meilleurs temps. Nous nous sommes concentrés sur le réglage de l'avant en testant divers pneus. Les prochains jours seront durs si nous voulons atteindre le niveau espéré. » Une conjoncture laborieuse qu'Elias n'édulcorait pas: « Pour le moment les résultats ne sont pas ceux que nous attendions. Il y a encore beaucoup de travail à abattre. »