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2. Un sens inné du marketing et une véritable passion pour la compétition.

Des débuts comme VRP...en 1965.

Avoir un réseau, c'est bien, mais s'il n'y a pas de clients pour franchir les portes des concessionnaires, cela de sert à rien. Jean-Claude Olivier, qui a la compétition qui coule dans ses veines, va très rapidement s'intéresser au monde de la course. En 1969, le Bol d'Or qui était entré en sommeil en 1960, sort de sa torpeur. L'occasion est trop belle pour passer à coté. Jean Auréal, qui sera le premier à être pilote officiel de l'importateur Yamaha, fera équipe avec JCO sur une 250cc. 61 équipages s'alignent donc au départ du 33ème Bol d'Or les 13 et 14 septembre sur le circuit de Linas-Montlhéry, avec deux catégories : les moins et les plus de 250cc. C'est dans la première que nos deux pilotes vont concourir. La machine est une TD2 de course dont les cylindres ont été remplacés par ceux de la DS6 de série légèrement modifiés. Malgré un piston percé (changé en 20 minutes), le tandem animera une partie de la course puisqu'il sera pointé à la 6ème position du classement général dans la cinquième heure. Mais moins de quatre heures avant le passage sous le drapeau à damier, c'est la boite de vitesses qui ruinera les espoirs de la Yamaha.


L'année suivante, les deux hommes remettent le couvert sur une machine identique. L'éclairage était assuré par un alternateur fixé au dessus du moteur, et entrainé par une courroie via le pignon de sortie de boite. Mais une nouvelle fois, c'est la boite de vitesses qui les contraindra à l'abandon juste après la mi-course.


Cet épisode, que nous venons de relater, sera le début de l'implication de Sonauto Yamaha et de Jean-Claude Olivier. Ce dernier continuera à participer à de nombreuses compétitions, sur piste comme en tout terrain. 25 participations à l'enduro du Touquet (dont une 2ème place en 1976), 9 au Dakar (2ème en 1986), les Pharaons ou le Shamrock,... et même le mondial offshore de jet-ski qu'il dispute à plusieurs reprises. Un tel investissement n'est pas sans risque et il ne sera pas épargné par les blessures.


Jean Auréal, le premier pilote "officiel" de l'importateur, inaugurera une longue liste de concurrents à qui JCO mettra le pied à l'étrier: Patrick Pons, Christian Sarron, Jacky Vimond, Stéphane Peterhansel, Arnaud Demeester et bien d'autres...


Le marketing est également un outil qu'il manie à la perfection. En 1969, il offre un 125 AT1, le tout nouveau petit trail-bike Yamaha, à Brigitte Bardot.

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Des débuts comme VRP...en 1965.


Les paparazzis ne manqueront pas de photographier la belle au guidon du deux roues et les clichés fleuriront dans la presse "pipeule" de l'époque; un coup de génie. Les "weeling" avec la 1100 XS ou encore la V-Max, c'est lui.


Des débuts comme VRP...en 1965.


Puisque l'on parle de la V-Max, les japonais n'avaient pas l'intention de l'importer en Europe; Jean-Claude Olivier confie un modèle à Gérard Depardieu qui va circuler pendant tout l'été dans St Tropez et sa région à son guidon. A la rentrée, le boss de Yamaha en France a une trentaine de commandes fermes dans ses tiroirs... TY, DTMX, XT, RDLC, BW'S, le flair de Jean-Claude Olivier fait mouche à chaque fois.


Après avoir passé quarante-cinq ans à se dévouer corps et âme pour la marque aux trois diapasons, il passe la main début 2010 à Eric de Seynes. En 2012, il mettra en vente une partie de ses objets personnels et quatre de ses motos lors du salon Moto Légende. L'intégralité des fonds sera versée à la fondation pour la recherche sur le cerveau et la mœlle épinière du Professeur Gérard Saillant.


Et si sa route a malheureusement croisé ce poids-lourd le samedi 12 janvier, non!... Elle ne s'est pas arrétée là. Au revoir Monsieur Olivier, mais pas adieu. Continuez de là-haut à veiller sur vos proches, amis, collègues, pilotes, comme vous avez toujours su le faire.


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