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Essai - Harley Davidson Sport Glide 107 : she's Bat* !

Dans Moto / Nouveauté

Benoit Lafontaine

La Sport Glide 107 est celle qui se vend le plus et le mieux dans la gamme HD et pourtant, nous ne l'avions pas encore essayée. C'est chose faite, lors d'un petit road trip en Camargue. Alors, cette softail est-elle à la hauteur de sa réputation ?

Essai Harley Davidson Sport Glide 107

Dans la famille Softail, on trouve de tout. Tous les styles, tous les types ou presque, et surtout deux moteurs : le 107 et le 114. Nous avons essayé il y a peu le Street Bob, mais on trouve aussi une "Glide", qui porte le prénom "Sport". Elle dispose d'un moteur 107, le fameux Milwaukee Eight. Comprendre par là un bicylindre longue course de 1 745 cm3 et 8 soupapes, donc 4 par cylindre. Un monument mécanique inclus dans une partie cycle mimant un cadre rigide, mais proposant un amortissement avant et arrière revu et corrigé. Du fait de sa puissance native limitée à 86 ch la Sport Glide peut même être bridée A2 pour les nouveaux permis. Nous avons d'ailleurs essayé les deux versions. Qui dit puissance limitée peut expliquer la dotation en freinage relativement modeste. Si l'unique disque de frein avant est de grand diamètre (300 mm), il n'est pincé que par un étrier à 4 pistons fixes et à fixation standard et secondé par un ABS. Suffisant, mais à relativiser si l'on entend exploiter au mieux la moto.

Essai Harley Davidson Sport Glide 107
Longue et fine. La Sport Glide mixe les influences des modèles, entre CVO et Glide, sans oublier son petit côté cruiser.

La Sport Glide est fidèle à la tradition de sobriété de la marque américaine. Elle n'est cependant pas dénuée de "technologie", à un niveau modeste cela dit. Les commandes à la main figurent parmi les plus agréables du marché, avec peu de boutons et un tout petit écran à piloter au niveau d'une instrumentation aussi illisible de par son emplacement que par la taille des caractères. Elle pare le réservoir de 19 litres (enfin 18,9) à deux bouchons, dont un seul est réellement fonctionnel et bien entendu dépourvu de serrure ou d'anti vol. On dispose par contre d'un démarrage par transpondeur, classique sur les HD et d'un ABS "invisible" au niveau des frettes de disque et d'une prise USB elle aussi masquée, mais bel et bien présente, ce que l'on appréciera pour naviguer sereinement ou tout simplement recharger son smartphone. L'anti patinage n'est évidemment pas plus d'actualité que le moindre mode moteur. Une Harley, c'est pur et pour les puristes.

Essai Harley Davidson Sport Glide 107 - instrumentation
220. Ils sont optimistes, chez Harley. 220, rien que ça ? Au moins, on bénéficie d''informations digitales, dont une jauge à essence, un rapport engagé et des informations de voyage. Il y a même l'heure. 
Essai Harley Davidson Sport Glide 107 - commodo gauche
Gros boutons. Les traditionnels clignotants différenciés sont de la partie. Le commutateur de klaxon gère aussi l'alternance des informations. 
Essai Harley Davidson Sport Glide 107 - commodo droit
Complet. Les feux de détresse ont fait le déplacement ! par contre, les leviers sont toujours aussi imposants et bien entendu non réglables.

Une HD, ça se respecte. D'autant plus que le pare-brise type chauve-souris (d'où le bat* du titre), aussi bien que les valises sont entièrement amovibles et ce de manière aussi simple que rapide. Les valises s'ôtent sans outils au moyen d'une clenche intégrée. Enfin valises, c'est vite dit, plutôt des sacoches rigides et bien conçues, à défaut d'être parfaitement logeables et sécurisées. Elles sont là pour dépanner, pour le look et pour emporter quelques affaires lors d'une balade plus ou moins longue, mais il faudra continuer à se balader casque à la main.

Essai Harley Davidson Sport Glide 107
Compact. Et sport, effectivement. Le pare-brise est court, mais suffisant.
Essai Harley Davidson Sport Glide 107
Étroit. L'intégration des sacoches est parfaite et l'accessibilité aux serrures impeccable.

Essai Harley Davidson Sport Glide 107
Curieux. La forme du guidon est certes classique et esthétique, mais peu pratique lors des manœuvres ou pour tourner. Le passage des câbles est curieux, tandis que les poignées ne sont pas trop épaisses. On s'y fait bien !
Essai Harley Davidson Sport Glide 107
Pouf plouf. Si la Sport Glide peut être voyageuse, le duo posera rapidement problème au fessier passager !
Essai Harley Davidson Sport Glide 107
Easy. Ça se décroche aisément, une valise de Sport Glide. On tourne, on enlève.

D'acier et d'alliages, la Speed Glide fait son effet visuel et physique, tandis que l'on prend rapidement conscience de son poids : une constante chez Harley. Fort heureusement, les 317 kg annoncés sont bas placés et répartis sur une longueur conséquente, comme en témoigne l'empattement élevé. Avec 1 620 mm annoncés, et sans oublier des pneumatiques conséquentes affichant 130 à l'avant et 180 à l'arrière, autant dire que le maniement à l'arrêt est d'autant moins aisé que le guidon bas et de forme très cintrée ne se laisse pas faire. La stabilité est autant assurée par l'angle de chasse important de la colonne de direction (30°), que par la masse posée au sol : si avec ça ce n'est pas un rail…

Essai Harley Davidson Sport Glide 107
Personnalité ! Il est beau, asymétrique, gorgé de couple et ses chromes comme sa boîte à air lui offrent une belle personnalité. Notez au passage l'immense pédale de frein et le cheminement de la ligne d'échappement.
Essai Harley Davidson Sport Glide 107
Full black. Malgré Euro5, les silencieux sont suffisamment expressifs, ils sont surtout flatteurs.
Essai Harley Davidson Sport Glide 107
Photo plaisir. Une Harley, ça se conduit aussi avec les yeux… Ça se savoure.

Essai Harley Davidson Sport Glide 107
Proéminent. Les carters moteur sont caractéristiques de la marque et de la Motor Company. Cette fois, le sélecteur est particulièrement relevé pour s'accorder avec le positionnement avancé des repose-pieds.

Les petits rétroviseurs, que nous n'avons pas pris en photos, pardonnez-nous, sont pour le moins surprenants. Tant par leur emplacement en bout de guidon que par leur relative efficacité. Attention toutefois à leur réglage (avancement et position sur la rotule), on a vite fait de se coincer la main entre lui et la poignée s'ils sont mal réglés. À propos de réglage, justement, seule la précharge de l'amortisseur arrière peut être ajustée en fonction de… la charge. Si le débattement en a été revu, celui-ci demeure restreint et conforme à la philosophie softail : point trop n'en faut. En solo, il ne devrait pas être besoin de donner de tour de "vis", mais en duo et/ou chargé, cela pourrait se montrer bénéfique. D'autant plus que la fourche ne bénéficie d'aucun ajustement, comme c'est majoritairement le cas chez Harley.

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L'ergonomie si particulière chez Harley, est toujours de mise, avec une asymétrie patente et toujours la cuisse droite qui rentre en conflit avec la boîte à air, des jambes avancées par des repose-pieds et non des platines sur lesquelles on les pose traditionnellement, tandis que les commandes aux pieds, justement, se montrent assez particulières de forme, mais bien placées. Bien entendu, les leviers larges sont de la partie, tant pour leur aspect que pour une prise en mains "idéale". Le guidon, enfin est très courbé et impose une posture pour le moins "en virgule". Orthopédique, mais pas trop, la Speed Glide sait recevoir et mettre à l'aise le conducteur, au moyen d'une assise façon power cruiser au dosseret important et une hauteur très mesurée : 680 mm. Autant dire que l'on est près du sol et que cela se ressent. 

Essai Harley Davidson Sport Glide 107
Non réglable. La fourche est basique de conception mais son tarage est adapté à la masse à encaisser.
Essai Harley Davidson Sport Glide 107
Déporté. Le réglage de la précharge est accessible. Le mono amortisseur, lui, est inaccessible et invisible.

Essai Harley Davidson Sport Glide 107
Re plaisir. On ne se lasse pas de l'esthétique de la moto. probablement l'une des plus homogènes de la gamme. 

Flatteuse et pour tout dire attirante, la Speed Glide ne manque pas d'atouts pour ce qui est du physique, qu'elle a de fort sympathique. Avouons que pour 19 190 €, on n'en attendait pas moins, mais l'addition est pour le moins salée. Ce qui n'est pas un problème en Camargue, me direz-vous, mais tout de même. Par contre, il est temps de sortir les chevaux, la manade en balade !

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