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2. Essai Yamaha Tracer 700 2016 : polyvalente et agile

Essai Yamaha Tracer 700 2016 : un petit côté Fazer

La chaleur se fait déjà sentir en début de matinée et le soleil domine la totalité du ciel. Cela annonce une belle journée de roulage, d'autant plus que nous naviguerons par petits groupes à travers les 8 cols prévus. Des trois coloris présents, le rouge est celui qui met le plus en valeur ce Tracer. On regretterait presque qu'un blanc ivoire ne remplace le noir qui rend bien fade les lignes de la moto. Les goûts et les couleurs…


On apprécie de suite d'être à son bord, la position droite donne une vraie sensation de confort. Les jambes repliées trouveront de la place et les grips collés sur les flancs du réservoir sont idéals pour bloquer ses genoux. La bulle en position basse ne gêne pas la visibilité et les mains sont placées idéalement pour enchaîner les kilomètres. Le poids de 196 kilos et son empattement assez court rendent la moto agréable à manipuler à l'arrêt, même en dévers ! Un vrai plus pour les débutants.


On met en route la machine et là… déception… Le bruit ou plutôt le chuchotement du pot (vive l'Euro 4) n'est pas vraiment digne de la maison Yamaha et certains sauteront sur un pot adaptable. Quoique la version d'Akrapovic, par exemple, soit pour une fois plus moche que le pot d'origine. Il faudra donc aller chercher dans les tours pour entendre enfin le bruit typique du Crossplane.


Essai Yamaha Tracer 700 2016 : un petit côté Fazer

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La prise en main est extrêmement rapide si tant est qu'on ait un peu d'expérience. Pour les débutants, il faudra se méfier des rétrogradages un peu optimistes. Ici, pas de traction control, ni d'assistance hormis l'ABS, nous sommes sur un bicylindre et il faudra manier l'embrayage avec un poil de douceur. Et pour les petites mains on appréciera le levier de frein réglable.


Son petit gabarit permet vraiment de se faufiler, le couple efficace du CP2 permet de gérer les dépassements sans soucis et sa souplesse évite de sentir le moteur cogner si on est un peu trop généreux sur les sous-régimes. Malgré sa conception plus typée pour les voyages, le Tracer s'accommodera parfaitement à un usage urbain même sous forte circulation et chaleur.


Ce Tracer a au final deux personnalités bien distinctes en utilisation. D'un côté, quand on prend le temps d'enrouler, de se laisser vivre avec cette moto, elle se montre d'une souplesse redoutable. Peu importe le régime moteur, elle se laisse emmener avec une grande facilité, on peut noter le 50 km/h en 5ième sans cogner ! La partie cycle se montre docile et les multiples enchaînements d'épingles ne mettront jamais la machine en difficulté. Une voiture pleine gauche qui arrive en face ? Aucun souci, un petit coup de guidon (ou de pied) et elle se corrige sans sourciller pour continuer sa route. Comme l'annonçait Yamaha, ce Tracer peut vraiment trouver un large public qui ne cherche pas spécialement à se prendre pour Rossi sur route ouverte. Après la déception sur le système de suspensions de la MT-07 première version, nous attendions beaucoup. Et c'est avec plaisir que nous avons constaté qu'elles ne font pas défaut. Les aspérités sont absorbées sans taper, ni à l'inverse jouer au bateau. Un juste équilibre à l'avant comme à l'arrière et qui ne rechigne pas à remonter les informations au pilote. Well done !


Essai Yamaha Tracer 700 2016 : un petit côté Fazer


La deuxième facette de ce Tracer est un petit peu plus facétieuse. En effet, si on cherche à taquiner un peu plus, il révélera une personnalité moins conciliante que le roulage tranquille. Si on vient chercher au-delà des 5000/6000 tr/min, le bicylindre s'éveillera autant par le son que par une reprise franche. Ça devient d'ailleurs vite un jeu et on aimera vite le pousser toujours plus dans ses limites. Il restera donc très agréable même en mode « jeu ». Les montées en régime sont plutôt longues pour un bicylindre, mais il faudra tout de même changer ses rapports régulièrement sur des routes techniques. Rien à dire d'ailleurs sur l'étagement de la boîte de vitesses de ce côté-là. De plus le choix de Yamaha de mettre des Michelin Pilot Road 4 donnera vraiment un excellent feeling de la moto, même sous de la pluie orageuse (bien dense donc).


En revanche, il faudra se méfier de deux points sur cette machine. Comme cité plus haut pour les débutants, les rétrogradages optimistes qui auront tendance à bloquer la roue arrière. Pas bien méchant en soi, mais ça peu surprendre suivant sa manière de piloter. Reste un petit laïus sur le freinage. S'il offre une bonne attaque et un bon feeling, sur les freinages appuyés il finira par manquer de mordant, voir devenir un peu spongieux. Il ne sera pas rare d'ailleurs d'arriver à la limite du déclenchement de l'ABS. Il vaudra donc mieux anticiper, surtout dans les roulages en montagne.


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