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2. Essai Harley-Davidson Forty-Eight 2015 : on en veut plus !

Essai Harley-Davidson Forty-Eight 2015 : révisons nos classiques

À bord de la Forty-Eight, et bien pour les connaisseurs de sa petite sœur, nous ne sommes pas vraiment dépaysés. Tout est au minimum niveau accueil, mais cela est le propre de ce modèle. La position est axée sur l'avant, autant pour les bras, que pour les jambes. On a apprécié le placement du guidon qui est naturel et ne demandera pas d'effort pour la manipulation des boutons de commandes. Comme chez les Allemands, il faudra s'habituer aux clignotants présents à droite et gauche du guidon.


Les manœuvres à l'arrêt se feront facilement et avec lenteur, il faudra bien évidemment se méfier des hauteurs de trottoir pour ne pas frotter directement le cadre. Venant tout droit d'une Harley-Davidson possédant le Stage 1, j'avais hâte d'entendre le bruit du 1200 puisqu'en plus mon modèle d'essai dispose d'une ligne Screamin eagle. Et là ce fut, ce qu'on appellerait « la déception », voir même une petite touche de dégoût. En effet, nous savons déjà que les normes antipollution ont rendu les Harley complètement asthmatiques, mais l'addition de la ligne d'échappement fait émettre à la machine un son que j'aurai du mal à décrire. Un pseudo-libéré/pas libéré qu'il aurait mieux valu ne pas toucher à la base.


Essai Harley-Davidson Forty-Eight 2015 : révisons nos classiques


Mais trêve de médisance, il est temps de se lancer sur les routes savoyardes. Les habitués des customs n'auront aucun mal à la prendre en main. La conjugaison du guidon et de la fourche avant et l'angle de chasse, ne donne pas d'impression de lourdeur et ne rend pas l'avant plongeant. Nous avons eu un peu d'appréhension sur la taille du pneu avant (130mm) mais il n'a pas changé grand-chose au comportement de la moto. Pour les non initiés à la catégorie, ce sera la position des pieds qui perturbera le plus. En vitesse lente, la 48 se laisse emmener sans broncher, on apprécie particulièrement la douceur du levier d'embrayage. A contrario, la boite de vitesse claque très fort à se demander s'il n'y a pas un souci. On lui laisse le bénéfice du doute avec le fait qu'il s'agisse d'une machine d'essai qui a dû recevoir dans la tête des rouleurs pas bien délicats.

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Le bicylindre en V à 45°, 4 temps est docile à l'usage, que ce soit en ville ou sur route. Qu'on se le dise, ce n'est pas une conception pour un usage sportif, mais il n'a pas à rougir de son allonge. Avec 15 chevaux d'écart par rapport au 883, c'est uniquement sur ce point que l'on pourra sentir une différence de moulin. Le 1200 renvoi plus et est également moins creux sur les 3 et 4ième rapports. Il supportera avec aisance, les sous régimes accentués. Repartir de 30 km/h en 5ième ? Pas de problème. Le seul regret que nous avons eu sur cet essai, c'est quelques chevaux en plus pour s'amuser un peu plus en montagne, surtout que la partie cycle donne envie d'envoyer.


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Oui, oui, je vous vois venir d'ici. C'est un custom et ce n'est sûrement pas fait pour taper des chrono', mais je vous rappelle que certaines déclinaisons de HD sont présentes sur des courses de Flat Track. Ce qui ralentira mes ardeurs restera l'ensemble de l'arrière de la moto. Sa conception un peu raz-du-sol, vous relancera violemment dans les compressions. Les suspensions dures mettront à mal votre dos à chaque trou ou dos-d'âne. Après ne serait-ce qu'une vingtaine de kilomètres, on sent déjà les fesses et dos s'engourdir. La 48 n'est définitivement pas faite pour le voyage. Mais pour profiter des virages, du paysage et d'enrouler tranquille, elle sera faite pour vous. Le regard suffira à la placer en courbe et elle obéira. Du côté du système de frein, ils sont suffisants pour faire le boulot. Il sera difficile de les planter et le déclenchement de l'ABS, n'est absolument pas intrusif. On appréciera le feeling sous le levier et la gestion avant/arrière.


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