L'assemblée générale de l'ADAC de ce samedi était donc très attendue à l'aune de cette situation de crise. Les 197 délégués réunis en avaient bien conscience, mais, pourtant, la montagne a peut être accouché d'une souris. A l'unanimité et à main levée, les participants ont certes reconnu la nécessité d'un processus de réforme, mais celui-ci n'a guère été détaillé. Tout n'est encore qu'intention et la seule mesure concrète a pris la forme d'une mise en place d'un service téléphonique et sur l'internet pour pouvoir dénoncer les éventuels manquements de l'ADAC. De quoi occuper les 19 millions de membres recensés dans ce qui était alors considéré comme une institution.
L'ADAC est présidé par interim par August Markl. On rappellera que l'ADAC avait dû admettre que le vote pour désigner la voiture préférée des Allemands en 2014 avait été manipulé par Michael Ramstetter, directeur de la communication et rédacteur en chef du journal ADAC Motorwelt destiné aux adhérents. Le début d'une chute aux enfers puisque la direction de l'ADAC avait ensuite déclaré que les neuf précédentes éditions du prix avaient a priori fait l'objet des mêmes manipulations.
Pire, l'organisation a ensuite essuyé des critiques pour avoir utilisé ses hélicoptères de secours pour les déplacements professionnels de ses dirigeants, puis encouragé la vente abusive de batteries lors des dépannages ou encore d'avoir trafiqué ses tests de pneus. Une ambiance délétère qui avait poussé à la démission le président Peter Meyer, aux commandes depuis 2001.















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