Tout le monde ne subit pas la crise : l'an dernier, APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône), qui gère notamment l'A6, l'A5 et l'A36, a dégagé un résultat net de 395 millions d'euros. Mais ça n'empêchera pas les tarifs de ses péages d'augmenter de 1,94 % en moyenne à partir du 1er février 2013.

Mais ça n'est pas la seule société d'autoroute à faire gonfler ses tarifs puisque les péages autoroutiers enfleront tous de 2,01 % en moyenne, entre 1,18 % et 2,29 % exactement, comme l'a annoncé cette semaine le Ministère des Transports. C'est moins que l'augmentation de cette année, qui était de 2,5 %, mais cela représente une hausse de près de 11 % en moyenne sur cinq ans.

Dans le détail, les tarifs des péages des Autoroutes du Sud de la France (ASF) augmenteront de 2,24 %, Escota (réseau d'autoroutes Estérel, Côte d'Azur, Provence et Alpes) de 1,74 %, APRR (Autoroutes Paris-Rhin-Rhône) de 1,94 %, Area (Société des autoroutes Rhône-Alpes) de 1,94 %, Sanef (Nord et Est) de 1,71 %, SAPN (Paris-Normandie) de 2,29 %, SAPN A14 de 1,18 % et Cofiroute (centre-ouest) de 1,92 %.

Toutefois, ce n'est pas le seul fait des sociétés d'autoroutes. En effet, ces hausses sont calculées en fonction de l'inflation : l'État compte 70 % de l'inflation d'octobre à octobre, soit 1,70 % cette année, auquel peuvent venir s'ajouter d'éventuels coûts de travaux prévus sur le réseau par les gestionnaires, sans oublier enfin la taxe d'aménagement du territoire.