D'après James Muir, la direction du groupe VW n'est pas satisfaite des résultats de la marque et leur déception va en s'amplifiant. Un plan sur 5 ans doit permettre à la firme ibérique de relever le challenge qui consiste à faire tourner son usine de production à 90% de ses capacités contrer seulement 60% aujourd'hui.

« C'est la dernière chance pour Seat, on ne peut pas imaginer autre chose. Si on voulait se débarrasser de Seat il faudrait qu'on paye pour la céder ! »

L'usine de Montmelo à une capacité de production de 500,000 voitures par an mais Seat n'a vendu que 336.700 unités l'an dernier, soit une baisse de 8,5%. 2009 était malheureusement le terme d'un premier plan de redressement de 3 ans qui a évidemment échoué, la conjoncture n'aidant pas vraiment. Certes, Seat perd chaque année de moins en moins d'argent à force de rationaliser sa production mais James Muir sait déjà que cette traque acharnée des coûts ne suffira pas à sauver Seat. Pour être rentable, Seat doit faire tourner son usine à 90% de ses capacités et pour y parvenir, il sera aidé par la décision des patrons allemands de faire fabriquer le prochain Q3 Audi sur place (80,000 ex/an) mais ce sera loin d'être suffisant et il faudra vraiment que les ventes décollent par ailleurs. Et depuis quelques mois, on sait que des marques peuvent mourir ...

La prochaine Leon préfigurée par le show-car Ibe de Genève s'annonce cruciale.