L'association a ainsi déposé mardi une plainte au pénal à Bordeaux pour "publicité mensongère". Stéphane Lhomme, le directeur de l'Observatoire du nucléaire explique : « Je conteste que la voiture électrique soit écologique parce qu'elle est rechargée à l'électricité nucléaire. Après une première procédure devant le JDP plutôt symbolique, Bolloré n'a absolument pas changé ses publicités et donc aujourd'hui, c'est directement au vrai tribunal que nous attaquons cette société ».
Et Lhomme n'est pas du genre à en se contenter de simples paroles. Il est allé poser sur deux Bluecub des autocollants proclamant "certifié pro-nucléaire". Il a également débranché les deux véhicules connectés à des bornes électriques et qui étaient en charge. « Nous voulons faire cesser ses publicités et, plus généralement, interpeller l'opinion publique sur le fait que remplacer des voitures à essence ou diesel par d'autres voitures "polluantes" n'est pas une solution. ».
Une ambiance électrique plane donc à Bordeaux. On se souviendra que la Renault Zoé était aussi dans le collimateur des régulateurs de la publicité. Le losange n'est pas loin de la provocation en effet en ayant choisi pour son modèle le nom de la première pile atomique française née en 1950. mais ça, personne ne l'avait peut être remarqué...
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération