La croissance exponentielle de Dacia a des effets sur les attentes des travailleurs. Ces derniers contribuent au succès d'une marque en plein essor. Les cadres dirigeants du siège roumain comprennent ces demandes. En outre, ils avancent qu'il n'y en aura pas pour tout le monde. Après cette annonce, des tensions naissent au cœur de l'usine de Mioveni.


Pour ne rien arranger, une nouvelle ligne de production tourne à plein régime à Tanger au Maroc depuis 2013. Les managers du pays de l'Est veulent rester compétitifs. Pour travailler avec une marque low cost, il faut savoir réduire les dépenses. Malheureusement, les bas salaires font partie intégrante de ce modèle économique.


L'année dernière en avril, lorsque les employés Dacia de Mioveni faisaient grève, le salaire net moyen des travailleurs était de 690 €. Cela ne paraît pas très élevé face aux revenus des Français. Mais pour rappel, le salaire moyen dans ce pays s'élève à 350 € net par mois. Les syndicats demandent pour 2015 une augmentation de 100 €. La marque refuse cette proposition. 38 € d'augmentation ont été proposés en retour. Dacia reste cependant ouvert aux négociations.