Pour bien comprendre cet intérêt pour la moto, il faut se rappeler qu'avant l'achat par Audi, Mercedes avait un œil sur Ducati avec un partenariat passé avec le trigramme AMG. L'éconduit d'alors ne s'est apparemment pas offusqué du camouflet puisqu'il se dit avec insistance dans les milieux bousiers que Daimler aurait un œil avide sur MV Agusta. Une autre marque transalpine, fleuron d'une famille Castiglioni qui mettrait bien 30% de ses parts sur le marché.
L'école Ducati est ici répétée : des banques qui prêtent, un nom qui renaît de ses cendres avec la constitution d'une gamme statutaire, techniquement si ambitieuse qu'elle épouse les canons du premium. Mais une fois arrivé à la croisée des chemins, il faut passer la vitesse supérieure avec des investissements conséquents et une assise solide. C'est là que le partenaire ostentatoire est recherché. Or, MV Aguta en est là.
Pour ce nom de la moto qui est aussi historiquement attaché à la légende vivante Giacomo Agostini, l'affaire serait belle. Certes. Mais quel intérêt pour Daimler ? Le simple amour de la moto ou le désir d'imiter ses compatriotes ? Ce serait un peu court. Non. L'intérêt, c'est que les motos, ça pollue pas trop et ça consomme moins. Additionnée dans la totalité d'un groupe, ça fait baisser les émissions regardées de près par une Europe à la fiscalité écologique de plus en plus lourde. Dépenser une poignée de millions d'euros pour s'éviter de lourds impôts, c'est un calcul qu'a assumé VAG. Et qui ne peut que faire réfléchir Daimler.














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