Le voyage présidentiel en Chine aura peut être aussi servi à cela. En proie à une lenteur administrative locale qui tarde à donner les autorisations, le patron de Renault compte sur cette récente escapade officielle pour débloquer une situation qui interdit encore au losange de monter son site de production chinois : « Renault a déjà un projet pour la Chine qui est prêt, qui est actuellement en train d'être négocié avec l'administration chinoise et j'espère que nous obtiendrons tous les accords avant l'été » a déclaré le patron Carlos Ghosn qui a développé : « la visite du président de la République, qui, manifestement, a été très bien reçu par les autorités chinoises, est de très bon augure, parce qu'elle facilite la tâche et elle va accélérer les accords administratifs. »

Si tout se fluidifie assez rapidement, Renault espère voir sortir ses premiers modèles de Chine en 2016. Une année qui sera décidément incontournable pour le constructeur tricolore.