Un signal positif qui montre que le blason tricolore n'oubliera pas les dispositions prises en 2013 avec quatre syndicats sur six, et assurant un investissement de 1,5 milliard d'euros dans la modernisation de ses sites en France. Pour Poissy, le bonheur est dans une plateforme EMP1 d'une valeur de 100 millions d'euros tandis que les 53 autres millions seront destinés à d'autres investissements.

Un outil qui va permettre de construire des modèles de plusieurs longueurs et de plusieurs largeurs. Par exemple, les petites Peugeot 208, Citroën C3, DS3 ou Peugeot 2008, le SUV urbain. Du coup, et si Poissy se montre capable de produire du segment B à des tarifs compétitifs, force est de reconnaître que le site a un avenir. De quoi rassurer les quelque 5.550 salariés.

Cependant, l'environnement reste hostile. La concurrence des usines de l'Est du continent reste vivace alors que la production va baisser de 255.000 véhicules en 2014 à 140.000 en 2017. L'usine recourt aussi régulièrement au chômage partiel et doit passer, début 2015, de deux à une ligne de montage. Cependant, Poissy tient et tourne encore.