Pour peu, les mauvais esprits diraient qu'après le chameau malien, qui a d'ailleurs fini en tajin, voilà le cheval de Troie. Mais restons sobres. Le 20 novembre 2014, du côté de la daïra d'Oued Tlélat (Oran), Renault Algérie aura une nouvelle usine de montage s'étendant sur 15 ha. L'usine Renault créera, dans une première phase, 350 postes d'emploi directs et 1400 indirects et dans une deuxième phase, 2500 postes directs et 10.000 postes indirects selon la source.


Un partenariat qui vient de recevoir le sceau officiel puisque le premier ministre Abdelmalek Sellal est allé de rendre compte de l'avancée des travaux. Il faut dire que l'enjeu est de taille : La capacité de production a été fixée, dans une première phase, à 25.000 voitures par an, avant d'atteindre 75.000 unités en 2019. Mais au-delà des chiffres, il y a aussi une autre priorité ainsi exposée par l'homme politique : «On commence à acquérir la technologie de l'automobile. Nous l'avons fait en partenariat avec vous. On s'est bien compris qu'il faut intégrer le maximum d'Algériens et c'est ça le véritable challenge qui nous attend. C'est pour ça qu'il faut qu'on respecte impérativement les délais


Le transfert du savoir-faire Renault est la priorité du projet. Il se traduira par la formation de jeunes et par l'association des entreprises algériennes de sous-traitance pour fabriquer des composants et pièces de rechange nécessaires.