En Belgique, Nic Van Larebeke, spécialiste en matière de prévention du cancer à l'Université de Gand et porte-parole du "Steunpunt Milieu en Gezondheid" a indiqué que de 2,5 à 12,5% des Flamands non-fumeurs meurent finalement d'un cancer consécutif à la pollution environnementale. D'après lui, l'impact de faibles doses de particules fines est encore et toujours sous-estimé. Nic Van Larebeke précise qu'un de ses étudiants a calculé lors de son doctorat que les particules fines seraient responsables de 10 000 cancers du poumon mortels par million d'habitants. Pour les maladies cardio-vasculaires, les chiffres sont du même ordre. Des études de l'Union européenne rejoignent les résultats évoqués par Nic Van Larebeke : en chiffres absolus, 125 000 à 625 000 Flamands non-fumeurs succombent à un cancer ou une maladie cardio-vasculaire suite à des facteurs environnementaux. Le spécialiste ajoute que pour une bonne compréhension, un cancer est toujours une rencontre de plusieurs facteurs dont l'environnement.

Vous pouvez d'ailleurs consulter le dossier complet réalisé par le site Internet Doctissimo sur les particules fines et la pollution automobile : www.doctissimo.fr/html/sante.

(Source : Université de Gand, belga Photo : Doctissimo)