En France, le nom “barracuda” nous fait penser à beaucoup de choses mais rarement à une voiture. Les plus savants d'entre vous diront sans hésiter qu'il s'agit d'un poisson carnivore de l'ordre des ostéichtyens, appartenant à la famille des sphyraenidés et ayant fait des récifs coralliens et des océans son habitat favori quand les moins cultivés par contre se rappelleront tout de suite du personnage joué par Mister T dans l'Agence Tous Risques, voire même évoqueront vaguement les paroles d'une chanson de Claude François.

De l'autre côté de l'Atlantique, c'est une toute autre histoire, la Barracuda a pour prénom Plymouth et est une inoubliable muscle car de l'âge d'or de la période. Trente cinq ans plus tard, certains essayent encore de transcender le mythe, mais peu tentent de le faire comme Bob Johnson.

A première vue, elle est esthétiquement proche de l'origine. Mètre en main, on constate finalement qu'elle ne l'est pas du tout : son empattement a été rallongé de 75mm et les pare-brises avant et arrière ont reculé de 50mm. Sous les pièces de carrosserie en fibre de carbone et installé entièrement derrière le train avant se trouve un V8 Hemi tout alu atteignant la considérable cylindrée de 9.4l et atteignant de manière atmosphérique la confortable puissance de 870ch. La boîte de vitesse et la partie châssis proviennent directement d'une Chevrolet Corvette et auront fort à faire pour transmettre l'énorme puissance aux roues, surtout quand on considère le poids de l'ensemble. Jusqu'à maintenant, les muscle-cars n'ont jamais été des références en matière de poids contenu, mais celle-ci, par l'utilisation massive de fibre de carbone, ne pèse que 1270kg... soit le poids d'une Honda S2000, mais avec presque quatre fois sa puissance. La vitesse maxi de 320km/h que s'est donné pour but son propriétaire ne devrait être qu'une formalité. Ba-rra-cu-da !

Source : PopularHotRodding