Après les heures de tension qui ont suivi le refus de la CGT non majoritaire de ne pas signer le protocole d'accord accepté par les 3 autres syndicats, les 1150 salariés du fabricant de transmissions automatiques peuvent à nouveau souffler. Le risque était que faute d'accord général, la reprise du site par New GM ne soit plus d'actualité et que l'entreprise ferme dans les 12 mois. Un référendum ayant approuvé à plus de 70% le projet de reprise qui prévoit une réduction globale des coûts de 10%, les pressions sur les représentants de la CGT ont été fortes pour les faire signer. 9 plaintes pour coups et blessures, menaces de mort et entrave à la liberté syndicale ont été déposées mais au final, c'est la tentative de conciliation initié par la direction qui a réussi à débloquer la situation.

De son côté, GM a accepté de ne pas obtenir la signature de tous les syndicats pour mettre en œuvre son plan tandis que la CGT s'est engagée à ne pas contester durant 3 ans sous quelque forme que ce soit les accords signés par les 3 autres syndicats.

Via les echos