Un décret aura suffi pour fermer, dans un silence de plomb et un anonymat général, une voie de recours. Le tribunal administratif va pouvoir statuer dans la plus grande sérénité sur la suspension du permis de conduire ou la perte des points. Car sa décision ne sera plus susceptible du moindre recours, sauf à se lancer avec force avocats dans une bataille avec le Conseil d'Etat. Qui, lui, ne se prononcera que sur le droit.


Le politique affirme avoir ainsi voulu soulager la voie d'appel engorgée par les contentieux sociaux. Le droit opposable au logement a fait des dégâts et l'automobiliste en a fait les frais. Circulez y'a rien à voir disait l'autre. C'est décidément de plus en plus vrai.