Alexander Dobrindt, le ministre des Transports allemand a présenté en début de semaine une mesure qui faisait partie du programme du parti de la CSU (parti qui est dans la coalition au pouvoir) et qui vise à récolter 600 millions d'euros chaque année afin de financer l'entretien des routes. Cette mesure qui fait grincer des dents les frontaliers mais également l'Europe va en effet chercher à taxer « les 170 millions de trajet effectués chaque année par les étrangers sur les routes allemandes ». L'idée est d'instaurer l'obligation d'acheter une vignette pour les usagers. Le prix fixé dans le texte de loi est de 10 euros par jours ou 20 euros pour 2 mois avec un tarif annuel maximal qui ira de 103 à 122 euros selon que l'auto soit une essence ou un diesel. Précisons que selon le texte présenté lundi et contrairement à ce que l'on pensait, cette vignette vaudra pour l'ensemble du réseau routier et pas seulement pour les autoroutes comme c'est le cas en Suisse. Pour circuler en Allemagne à partir du 1er janvier 2016, il faudra impérativement s'en acquitter.
Par ailleurs, Bruxelles ainsi que plusieurs pays ayant déjà exprimé leur intention de contester ce projet, le texte de loi introduirait un paiement généralisé de cette vignette à tous les usagers qu'ils soient allemands ou étrangers mais, dans le même temps, et pour respecter leur promesse de ne pas imposer plus les automobilistes du pays, le gouvernement se serait engagé dans le même temps à faire baisser d'autant les taxes déjà existantes en réformant les taux d'imposition actuels que subissent les automobilistes allemands qui, ainsi, ne seraient pas pénalisés.













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