Chaque année, le cabinet KPMG, spécialisé dans l'audit, les statistiques et la réalisation d'études, publie la grande étude : « Global Automotive Executive Survey ». Comme son nom l'indique, il s'agit de donner la parole à l'exécutif, c'est à dire aux patrons et hauts responsables des constructeurs, afin de connaître leur avis sur le futur d'une industrie qui connaît une santé en dent de scie.


56 % des sondés annoncent que l'objectif principal est la croissance, surtout dans les marchés émergents. Le gain de parts de marché prime sur tout pour les dirigeants qui placent en seconde position l'optimisation des moteurs thermiques. Ce n'est ici pas une surprise puisque les contraintes en termes de normes sont toujours plus importantes sur les constructeurs qui devront investir lourdement pour répondre aux prochaines politiques environnementales. En revanche, et c'est étonnant, la connectivité dans les véhicules arrive dans les dernières positions avec 8 %, derrière la pile à combustible (!), et devant la voiture autonome qui ne récolte que 3 % d'avis. En clair, les dirigeants ne pensent pas que la voiture autonome ou le développement de technologies pour connecter les appareils ou les véhicules soient des priorités. Surprenant, lorsque l'on voit le plateau de voitures autonomes au Consumer Electronics Show actuellement.


Enfin, les dirigeants s'attendent à voir un essor de la voiture branchée ou écolo d'ici 2025 puisqu'ils prédisent qu'un quart des ventes sera un hybride (full, ou simple), électrique ou à pile à combustible.