Beaucoup pensaient MG Rover définitivement mort, mais une fois de plus la marque britannique - enfin chinoise maintenant - échappe in extremis à l'oubli.

En avril dernier après des négociations avortées avec son repreneur potentiel chinois, la Shanghai Automotive Industry Corporation (SAIC), MG Rover était contraint de déposer son bilan. Le cabinet PriceWaterHouseCoopers devenait l'administrateur du groupe déchu. Au début l'avenir semblait ainsi scellé. Le groupe MG Rover allait être revendu en pièces détachées. Mais coup de théâtre, en juillet dernier, la SAIC revient à la table des négociations, mais elle n'est plus seule. Ils sont désormais trois prétendant à la reprise. Les nouveaux sont un autre constructeur chinois, Nanjing Automobile et un homme d'affaire britannique David James. Et si la SAIC semblait favorite, c'est finalement Nanjing Automobile - le plus ancien constructeur automobile chinois - qui a remporté le pactole.

Rachetant tous les actifs de MG Rover group, l'usine d'assemblage des voitures, et l'usine de moteurs Powertrain, Nanjing Automobile sauve ainsi MG Rover de la disparition. Quant à savoir pour combien de temps seul l'avenir nous le dira.

Wilfried Bousquet