En Suisse, la Ville de Genève met en oeuvre une politique environnementale. Elle s'est déjà engagée dans la démarche de labellisation Cité de l'énergie.

Elle annonce désormais sa participation au futur projet transfrontalier REVE d'Avenir 2009-2012 qui s'inscrit dans le programme INTEREG IV (projets transfrontaliers subventionnés par la Confédération et l'Union européenne).

Son objectif : viser la recherche d'excellence dans la conduite des politiques énergétiques communales.

Le projet REVE d'Avenir est décliné autour de trois pôles :

  • la signature de la Convention des Maires de l'Union européenne qui engage la ville signataire à dépasser les objectifs énergétiques européens à l'horizon 2020, dits "3x20" : réduire de 20% la consommation d'énergie, réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre et couvrir 20% des besoins en énergie par des énergies renouvelables ;
  • la constitution, à l'échelle régionale, d'une "centrale de NegaWatts" qui regrouperait l'ensemble des actions au niveau du territoire considéré : le but est d'obtenir des résultats plus significatifs et plus facilement communicables auprès du public qui doit devenir un acteur à part entière dans le processus ;
  • la création de plateformes d'échange et de mutualisation des ressources pour tester et partager les différentes stratégies mises en place. Ces plateformes peuvent aborder une multitude de thèmes, à la demande des villes participantes, sur tous les sujets liés au processus de labellisation Cité de l'énergie ou de la politique énergétique et climatique.

Le projet REVE d'Avenir permet alors à la Ville de Genève de s'intégrer dans un projet local d'envergure.