L'histoire du transporteur Mory Ducros, ancien numéro 2 de la messagerie en France, est arrivéE au devant de la scène lorsque début 2014, le ministre d'alors (Arnaud Montebourg) avait payé de sa personne pour sauver une entreprise au bord de la faillite. Un plan social d'ampleur avait permis à l'entreprise de poursuivre sous un autre nom – MoryGlobal – au prix de plus de 2800 licenciements.

Mais la reprise n'est pas venue remettre de l'ordre dans le fonctionnement de l'entreprise qui a une nouvelle fois été placée en redressement en février. Les quelques 2150 salariés encore présents se sont vus signifier par le tribunal de commerce de Bobigny de la mise en liquidation avec poursuite de l'activité durant un mois pendant lequel l'administrateur va devoir consulter les organisations syndicales et procéder aux licenciements.


L'actionnaire Arcole accuse la CFDT d'avoir fait capoter la reprise en refusant de signer un Plan de Sauvegarde de l'Emploi, l'avocat du comité d'entreprise et fils du président Hollande a expliqué que l'objectif était maintenant de permettre aux 2150 salariés de bénéficier des mêmes conditions de départ que leurs collègues il y a un an en arrière.


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