L'issue aura été rapide. Mediapart révélait voilà quelques jours les mauvaises habitudes du préfet Jean-Jacques Debacq également patron de la société qui transforme nos excès de vitesse en superbes PV envoyés dans nos boîtes aux lettres. Ce dernier faisait payer par son administration les PV reçus concernant sa propre voiture de fonction, une Peugeot 508 utilisée lors des week-ends. Mediapart a indiqué qu'ils avaient mis la main sur une douzaine de contraventions pour une somme d'environ 700 euros.


Le préfet n'a donc pas payé, ni subi de perte de points, lui qui disait « s'assurer de l'égalité de traitement des Français devant les radars ». On apprend aujourd'hui via une dépêche de l'AFP que Jean-Jacques Debacq a présenté sa démission au Ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui l'a immédiatement acceptée. Affaire classée, moins il y aura de vague sur le sujet, mieux ce sera pour le chantre de la réduction des vitesses et des contrôles radar qu'est notre Ministre de l'Intérieur actuel.