Au départ, l'annonce était partie d'un membre du gouvernement britannique, Francis Maude, qui avait conseillé aux Britanniques de stocker quelques réserves de carburant, "peut-être un peu dans le garage dans un jerrycan". Hier, le ministre des transports Mike Penning a corrigé le tir en affirmant que Maude avait mal saisi la "taille d'un jerrycan", pour calmer les ardeurs des automobilistes qui étaient venus dévaliser les stations service en nombre. Malgré tout, la menace d'une grève des chauffeurs poids lourds anglais est toujours présente, ces derniers voulant négocier sur les salaires et les conditions de travail.

Résultat de cette cohue dans les stations service, des embouteillages un peu partout et de grandes difficultés à certains endroits pour pouvoir faire le plein. Depuis l'annonce de Maude, les ventes d'essence ont augmenté de 81 % et celles de diesel de 43 %. Mais alors que la grève n'est même pas officialisée ni certaine, l'association anglaise des automobilistes a condamné la communication du gouvernement, qui pourrait au final mener à une pénurie de carburant avant même une hypothétique grève.