Voici l’une des phrases saisies au point 239 du Livre d’Amba Besarion, dû à Besik Kharanaouli, récemment paru aux éditions Quidam.


Régulièrement, dans Minuit chicanes, je vous donne rendez-vous pour découvrir quelque livre sous le prétexte d’un rapprochement quelconque avec l’automobile. Je ne vais pas ici déroger à cette règle. Seulement, alors que d’habitude ma critique est enthousiaste, je dois prévenir qu’ici elle ne le sera pas. Au contraire.


Je ne doute pas que Besik Kharanouli ait voulu adresser quelques clins d’œil à quelques grandes références de la littérature mondiale (prenons le Zarathoustra de Nietzche, le Faut de Pessoa, par exemple), seulement il y a un hic, un énorme hic à ce livre. Le neiman de son poème est… dieu. Ou son horizon.




Le Livre d’Amba Besarion de Besik Kharanaouli, traduit du géorgien par Marie Frering et Omar Tourmanaouli, Quidam Editeur, Collection Made in Europe, 164 pages, février 2010, 16 euros