Le 15 octobre prochain, les constructeurs automobiles n’auront plus l’autorisation de diffuser en Norvège des publicités vendant les mérites environnementaux de leurs véhicules : d’après un porte-parole de l’« ombudsman » de la consommation (équivalent de notre médiateur de la république), « les automobiles ne peuvent rien faire de bon pour l’environnement, à part produire moins de dommages que leurs consœurs » (source : interview Reuters). Les qualificatifs « vertes », « écologiques », « propres » ou « respectueuses de l’environnement » seront donc à bannir définitivement du vocabulaire des constructeurs, qui devront plutôt comparer leur modèle aux autres afin de prouver qu’il est moins nocif que les véhicules concurrents.

Par exemple, on ne pourra plus voir à la mi-octobre les campagnes de Renault avec sa gamme Eco² ou la publicité de la Toyota Prius (on se rappelle notamment de la polémique concernant sa campagne de pub). Mesure radicale, certes, mais les gens ne seront plus pris pour des idiots : la voiture n’est pas encore un moyen de transport écolo, tant en termes de technologie que d’usage (exemple : trop peu de covoiturage).