Une manifestation de 300 personnes selon le délégué CFTC Brahim Loujahdi, une simple demande d'explications pour un porte-parole de la direction. Alors que l'usine a été paralysée pendant 4 mois, de janvier à mai, la direction a signé un protocole d'accord de fin de conflit. Cet accord prévoit que les salariés grévistes qui quittent définitivement l'entreprise avant le 31 mai, soit avant même la fin du plan de départ volontaire prévu fin décembre, bénéficient en échange d'une indemnité de 19 700 €. Soit le montant des salaires et des budgets de formation pour ceux qui restent.

Les non-grévistes peuvent également bénéficier de cette indemnité mais à la condition qu'ils présentent un contrat CDI ou CDD d'une autre entreprise. C'est cette situation inégalitaire qui a poussé ces salariés à manifester : « Les salariés demandent aujourd'hui l'égalité de traitement (…). Les anciens notamment constatent qu'il y a une sacrée différence entre ceux qui partiront avec le plan social et les grévistes » explique Brahim Loujahdi.

Alors que l'usine doit fermer en 2014, sa production est quasi nulle puisque lundi, seulement huit voitures sont sorties des lignes d'assemblage.