Récemment, j'ai encore eu affaire à ce fameux dilemme : quelle est la « vraie » couleur de Ferrari ? Pour certains, c'est le jaune présent sur le logo, couleur de la ville de Modène… Mais depuis quand une couleur de logo doit donner la couleur officielle d'une auto ?

On peut considérer que le rouge, couleur officielle des monoplaces italiennes aux débuts du sport automobile, peut être plus légitime. Surtout si l'on considère que les Ferrari qui courraient puis étaient revendues, restaient majoritairement rouges… Ferrari ayant commencé uniquement en compétition, cette couleur a l'air plus appropriée.

Je ne sais pas, chacun retiendra ce qu'il veut de l'histoire. Et si tout cela n'avait aucune importance ?

Récemment, on a pu voir une 355 bleue, et le résultat était parfait. Une Testarossa noire ? Parfait. Et cette rarissime 250 Europa verte ? N'est-elle pas aussi parfaite dans sa belle robe verte ?

Personnellement, je suis fan. Cela permet en plus de bien trancher avec les Ferrari traditionnelles, car cette Europa, c'est une rareté ! Il n'y en a eu que 20 exemplaires de produits avec le moteur Lampredi, et 44 avec le moteur Colombo, elle s'appelait alors Ferrari Europa 250 GT. Le tout se déroulant entre 1953 et 1956.

Oui, sous le capot de cette sportive de prestige, se trouve bien un V12 de 3,0 litres de cylindrée… Le tout carrossé par Pinin Farina bien entendu, on frôle la perfection, même en vert !