Quand on demande aux gens quelle est la Ferrari de l'histoire qu'ils préfèrent, si la F40 termine souvent en première position, la F355 obtient elle aussi de nombreux suffrages. Et que dire de la variante cabriolet, la Spider, en version boîte F1 comme notre modèle du jour, et en jaune s'il vous plaît, la couleur officielle de Modène, la ville d'origine de la Ferrari.


Alors après une 348 décevante qui faisait suite à la disparition d'Enzo Ferrari, le constructeur italien n'a pas raté la descendance avec cette 355 qui inaugure pour la première fois la boîte de vitesses F1. Sous le capot arrière, on trouve un V8 3.5 développant 380 ch à 8200 tjrs/mn, dans une symphonie qui nous fera largement oublier la finition très moyenne de l'habitacle avec des matériaux indigne du blason présent sur le capot. Aujourd'hui, le budget d'achat d'une 355 est relativement raisonnable, mais attention à l'entretien très onéreux, comme notamment la distribution qui nécessite un paquet d'heures de main d’œuvre. Rouler dans une auto aussi attractive, c'est donc possible moyennant un achat plutôt « accessible » sur ce segment, mais encore faut-il pouvoir suivre par la suite !