Il ne reste aujourd'hui plus beaucoup de marques capables de proposer de véritables usines à sensation, des monstres déjà impressionnants à l'arrêt et capable de vous maltraiter tous les muscles du corps une fois lancés. Lamborghini fait partie de ces constructeurs et la gamme constituée des Huracan et Aventador n'a quasiment pas d'égal chez la concurrence. Même Ferrari, qui n'est pourtant pas connu pour faire dans la timidité, n'a pas d'équivalence pour une Aventador, basse, (très) large, violente et intimidante.


Lamborghini a également su perpétuer une autre tradition maison : celle du V12 à « aspiration naturelle ». Le douze cylindres, décliné maintes et maintes fois dans l'histoire depuis l'époque Bizzarrini, a traversé les ages et a fait bouger des noms comme Countach, Diablo ou encore Murcielago. Le V12 est ici différent puisque le Bizzarrini s'est arrêté avec la Murcielago LP670 SV. C'est donc un tout nouveau moteur qui affiche ici 6.5 de cylindrées et 700 ch transmis aux quatre roues (encore heureux que ce ne soit pas que les deux arrière qui soient motrices !).


Le mieux, au final, c'est que si l'on est insatisfait par la sonorité de l'Aventador (est-ce possible ?), on peut toujours opter pour la version roadster. Et là, c'est encore une autre histoire...