Pour beaucoup de critiques, la Lamborghini Countach 5000S (ou 500S), représente le début de la décadence pour cette incroyable supercar. Poids en hausse, aérodynamique très discutable, elle n'est pas exemple de défauts... Pourtant, c'est bien elle qui a marqué toute une génération d'amoureux de vitesse et d'automobiles déraisonnables !

Même si l'on sait que l'aileron par exemple est plus néfaste qu'autre chose, qui peut rester de marbre devant cette ligne ostentatoire ? Certes, peu nombreux sont ceux qui ont exploité une Countach sur circuit. D'ailleurs, les freins et la transmission ont rapidement du faire savoir à ceux qui s'y sont aventurés que la place de la Countach était en priorité à la sortie des casinos monégasques que sur l'asphalte des circuits.

Mais près de 30 ans après sa sortie, la 5000S a laissé une empreinte indélébile dans nos esprits d'amoureux de belles mécaniques. Et que dire de la sonorité du V12 de 375 chevaux ? On est bien loin des 670 chevaux d'une Murcielago, mais la magie opère bel et bien.

L'achat d'une Countach est lui aussi déraisonnable. Ce placement peu judicieux, pour ne pas dire complètement irraisonné, donnera quand même beaucoup de plaisir à ceux qui osent tenter le pas.

Imaginez simplement la scène suivante. Nous sommes au début du mois de juillet. La journée a été absolument magnifique, il est 20 heures et le soleil décide de faire pas mal d'heures supplémentaires. Le calme règne, on n'entend que les oiseaux. Vous êtes sur votre terrasse, et vous profitez de ce calme impeccable pendant quelques minutes, en vous disant que dans moins de 20 minutes, vous allez profiter des derniers rayons du soleil en décalaminant le V12 qui se trouve dans votre garage, toutes vitres ouvertes, sur une nationale. Tout cela constitue déjà une partie non négligeable du plaisir automobile.