Tout comme la Gallardo, la Murcielago a eu une carrière très longue (huit ans) marquée par une production généreuse pour une auto qui restera clairement dans les annales de Lamborghini. En effet, en 2002, après le rachat de la marque italienne par Lamborghini, c'est la première auto à représenter l'ère Audi chez le taureau. Les technologies évoluent tout comme la finition, mais le style reste largement similaire à feue Diablo qui est probablement aujourd'hui l'une des Lamborghini les plus marquantes de l'histoire.


Une Murcielago, cela impressionne toujours à voir en vrai. Large, très basse et relativement massive, la supercar n'a même pas besoin d'être en mouvement pour faire peur. Mais dès les premiers tours de vilebrequin du V12 (qui, on le rappelle, est une énième évolution du V12 en vigueur depuis des décennies chez Lamborghini), on se rend vite compte à quel genre d'engin on a affaire. Avec 6.2 litres et 580 ch en atmosphérique, ce V12 hurle dans les tours comme peu de moteurs le font encore aujourd'hui, et les performances de l'engin sont évidemment à la hauteur des vocalises du V12 Bizzarrini avec une vitesse max de 330 km/h et un kilomètres départ arrêté franchi en moins de 23 secondes (22,5 sec).


Cerise sur le gâteau, la Murcielago devient aujourd'hui relativement « abordable » en seconde main, notamment grâce à la forte diffusion. Evidemment, il faudra pouvoir supporter les coûts d'utilisation et la généreuse soif de ce taureau !