La Lamborghini Urraco ne rappelle par les heures les plus festives de la marque italienne. En effet ce modèle avait pour vocation de dynamiser les ventes de la marque dans une période difficile, à l'aube d'une crise pétrolière.



L'objectif de l'Urraco était de ratisser une cible la plus large possible avec un positionnement de prix bas, toutes proportions gardées. Comme moteur elle ne reçoit pas le V12 Bizzarrini, mais un V8 2,5l d'une puissance de 220 chevaux. Une puissance passant à 265 chevaux sur la P300. En raison d'un poids mesuré de 1150 kilos, elle offre des performances d'un bon niveau. Si son efficacité est jugée correcte, elle se montre toutefois relativement accessible avec des manières mesurées.



Toutefois ce tableau plutôt flatteur est légèrement gâché par une fiabilité considérée comme désastreuse sur les premiers modèle, nécessitant des ajustements et modifications par l'usine. Toutefois le mal était fait et son image suffisamment ternie pour que les volumes de vente en pâtissent et que la rentabilité de l'Urraco ne soit qu'une belle et lointaine utopie.