La marque anglaise Rolls-Royce nous présentait l'an dernier à Genève une nouveauté très attendue, la Wraith. Un nom pas facile à prononcer pour nous, non-anglophones, mais qui n'est pas une nouveauté puisque la Wraith était une Rolls-Royce en 1938. Mais revenons-en à la Wraith des temps modernes, celle qui fait l'objet de la photo du jour et qui, je suis sûr, ne va pas laisser indifférent. La couleur choisie par le (la ?) propriétaire est peu commune et pas forcément des plus discrètes et élégantes, mais qu'importe, une Rolls-Royce, c'est aussi une affaire de personnalisation grâce au département Bespoke.


Lancée l'an dernier, la Wraith est une offre unique dans la gamme Rolls-Royce. Les lignes fastback de ce coupé mais aussi et surtout l'ouverture inversée des portes font que la Wraith se démarque et attire du coup une clientèle un peu différente de celle de la Phantom. L'autre différence majeure est que la Wraith est une auto à conduire avant d'être une auto pour être conduit, c'est d'ailleurs là que le profil type du client de la Wraith est à part chez Rolls-Royce.


En parlant de conduite, sous le capot, le V12 6.6 biturbo développe 632 ch. Le conducteur a donc une réserve inépuisable de couple et de puissance pour mouvoir les 2.3 tonnes de l'engin... il fallait bien ces 632 ch ! Proposée à partir de 250 000 €, la Wraith n'est évidemment que très rarement (jamais ?) achetée à ce tarif, les clients optant très souvent pour la personnalisation Bespoke, et dans ce cas, la facture s'alourdit très largement