Selon un rapport de l'OMS que présente l'association Transport e& Environnement, « le bruit du transport ferroviaire et routier serait à l’origine de 50 000 attaques cardiaques mortelles chaque année en Europe et de 200 000 cas de maladies cardio-vasculaires ». Fort de ces chiffres, le Parlement européen a adopté un texte visant à réguler le niveau sonore des véhicules, du particulier à l'utilitaire en passant par l'autocar, pour qu'il ne dépasse pas les 68 dB. Après l'adoption définitive du texte, les constructeurs auront 12 ans pour y parvenir sur leurs nouveaux modèles, avec un premier palier à deux ans à 70 dB, un second à quatre ans à 69 dB et un troisième et dernier à dix ans à 68 dB.

Ce texte n'introduit pas encore la mise en place d'un étiquetage mais une demande a été faite à la Commission européenne pour réaliser une étude de l'impact d'une telle instauration.

Qu'une citadine diesel ou qu'un monospace 7 places soient plus limités au niveau du bruit serait effectivement une excellente nouvelle, mais qu'en est-il de la passion automobile ? Va-t-on aussi museler les envolées lyriques d'un V12, les grondements d'un V8 et les hurlements d'un V6 ? Non, et on peut remercier pour cela Porsche qui a fait pression pour qu'une tolérance soit accordée aux véhicules selon leur rapport poids/puissance allant de 1 à 9 dB. Par exemple, un véhicule neuf de plus de 340 ch (250 kW) aura au terme des 12 ans une limite de 77 dB. La puissance sonore doublant tous les 3 dB, il s'agit là d'une marge plutôt confortable.

L'adoption définitive du texte devrait se faire par le conseil des ministres européens dans les jours qui viennent.

Source : AutoActu.com