L'Anses (l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) a rendu publics les résultats d'une étude concernant les risques sanitaires encourus par les employés travaillant dans les parcs de stationnement couverts ; il apparaît sans surprise que les salariés y encourent des risques pouvant aller jusqu'à la maladie grave.
L'enquête a été menée dans 292 parcs de stationnement couverts dans 68 villes françaises. Dans ces lieux où les polluants sont particulièrement concentrés avec des taux plus élevés qu'à l'extérieur, même en bordure de voirie, deux principaux risques apparaissent. Le risque lié à une exposition aiguë, du principalement au monoxyde de carbone et au dioxyde d'azote, qui entraînent respectivement une diminution de l'oxygène dans le sang et des effets indésirables sur le système respiratoire, en particulier pour les asthmatiques et le risque lié à l'exposition chronique du quant à lui au benzène, classé cancérogène de catégorie 1, au dioxyde d'azote, aux particules fines et au formaldéhyde.
L'Anses recommande donc que la qualité de l'air dans les parcs de stationnement couverts soit améliorée et que des seuils de pollution soient imposés, que les activités non indispensables au fonctionnement des parcs dans des espaces dont la qualité de l'air est insuffisante ne soient pas autorisées, que l'exposition des travailleurs soit limitée et qu'un suivi ainsi qu'un encadrement soient mis en place pour ces activités professionnelles.














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