Avec l’aide du gouvernement mexicain, des bénévoles ont planté 8,3 millions d’arbres « pour réparer juste un tout petit peu des dommages que nous faisons » (déclaration du président Felipe Calderon).

La déforestation illégale sacrifie 26 000 hectares de forêt chaque année au Mexique, ce qui irrite les écologistes. Ces derniers estiment que les élus devraient davantage agir, ce qui pousse le gouvernement mexicain a redorer son blason. Ce dernier s’est alors récemment déclaré vouloir entreprendre un tournant écologique : le ministre de l’environnement Juan Rafael Elvira ne souhaite pas faire partie « simplement d’un pays vert. Nous voulons planter des arbres pour nourrir une conscience environnementale. »

Malgré la bonne volonté apparente (et très médiatisée) du gouvernement mexicain, Greenpeace monte au créneau, soulignant que ce programme est « de l’esbroufe » : « seuls 10% des arbres plantés vont survivre, ce qui signifie qu’ils ont jetés l’argent fédéral destiné au reboisement par les fenêtres. »