L’hypothèse d’une alliance entre Renault-Nissan et General Motors (GM) revient sur le devant de la scène, au moment même où le groupe américain annonce qu’il va rembourser ses dettes plus tôt que prévu.

C’est ce qu’avance le Wall Street Journal dans un article paru il y a quelques heures. Ce n’est pas la première fois qu’une telle alliance est imaginée. Plus tôt, elle n’a tout simplement pas pu se réaliser. Mais les conditions pour qu’elle advienne semblent maintenant meilleures.

Une telle opération ne serait cependant pas réalisable avant quelques mois, le temps que GM retrouve son autonomie face au gouvernement américain. D’ici là, Renault pourrait éventuellement trouver un repreneur pour la part du capital qu’il détient chez Volvo AB (lequel détient l’ancien Renault VI devenu Renault Trucks) et augmenter ainsi son niveau de cash disponible, histoire de monter à hauteur de 10% environ du capital de GM. Stratégiquement, cette opération serait judicieuse d’autant, qu’en terme de petites voitures, Renault fait actuellement tout son possible pour arriver à un accord avec Daimler et soigner son développement en Russie, avec Lada.