Renault annonce dans un communiqué la tenue d'une réunion le 6 novembre prochain avec les partenaires sociaux (les syndicats CFDT, CFE-CGC, CGT et FO) afin de trouver des solutions permettant de conserver une base industrielle, de R&D et de tertiaire en France. En effet, dans son Plan stratégique pour 2016, Renault annonçait le redéploiement de son activité industrielle dans le monde avec notamment, pour la France, la production de voitures à plus forte valeur ajoutée : les véhicules électriques, les utilitaires et la gamme haute située au-dessus du Scénic.


Mais Renault note à la vue de ses derniers résultats (la baisse sur le mois d'octobre serait spectaculaire) que la croissance hors d'Europe ne compense pas la chute du marché européen qui régresse de 20% depuis 2007. Désormais, les analystes estiment que la baisse n'est plus conjoncturelle mais structurelle (en gros, ça va durer) et que les entreprises vont devoir s'adapter.

Pour parler clair, Renault prend les devants et intègre les syndicats dans la réflexion sur la façon de maintenir de l'emploi en France. Preuve s'il le fallait que l'Europe de l'Ouest entre dans une zone de turbulences économiques et sociales sans précédent.