Car rien n'a évolué sur le plan des revendications. Les syndicats réclament toujours une hausse des salaires de 5 % pour tous, tandis que les représentants des transporteurs s'en tiennent à leur proposition de 1 % d'augmentation pour les cadres et agents de maîtrise et de 2 % pour les grilles les plus basses, inférieures au smic. Un blocage qui s'est certes levé sur les routes mais qui est toujours d'une brûlante actualité dans les discussions.


Le syndicat majoritaire CFDT-route jusque là mesuré est sorti un peu plus de sa réserve en menaçant de ne pas signer en représailles d'accord sur la formation professionnelle et ne plus aborder aucun chantier tel que le pacte de responsabilité, la réécriture de la convention collective ou l'égalité professionnelle hommes-femmes. Une évolution que le patronat a qualifié de «chantage à la signature» et de «prise en otage des salariés». Pour l'instant, il n'est pas question d'actions de routiers sur les axes de circulation.