Il œuvre, depuis 2014, à la bonne fusion entre Fiat et Chrysler sous la bannière FCA et il préside aux destinées de Ferrari. Il développe aussi un plan de bataille qui devrait faire de Maserati, d'Alfa Romeo et de Jeep des appuis solides pour constituer une entité capable de partir à l'assaut des blasons BMW et Volkswagen. Autant d'efforts qui méritent récompense. Et celle-ci vaut le coup que l'on s'échine à la tâche. Jugez-en : Sergio Marchionne a reçu 6,6 millions d'euros en salaires et primes en 2014. Ces revenus se décomposent en 2,5 millions de salaires et 4 millions de primes, auxquels s'ajoutent des indemnités.


Mais ce n'est pas tout. Celui qui est aussi directeur général des opérations de FCA en Amérique du Nord possède aussi 14,4 millions d'actions ordinaires de FCA, ce qui représente 1,12% des titres en circulation et une somme de 203,3 millions d'euros au cours de clôture la semaine passée à la Bourse de Milan. On comprend pourquoi l'intéressé entend rester à la tête du groupe jusqu'à la fin d'un plan quinquennal s'achevant en 2018.