La conséquence sera que les usines de Mercedes vont perdre en autonomie. Elles seront organisées par type de véhicules et utiliseront des modules standardisés. Une rationalisation qui n'est pas la pour la bagatelle. Mercedes veut compresser les charges courantes de 5 à 6% et cherche un objectif de marge de 10%. Il faut donc économiser annuellement des millions d'euros dans une conjoncture où il faudra produire plus. Le patron du secteur Markus Schäfer a été clair : il faudra investir moins par véhicule.


Certes, mais rien ne dit que le plan ainsi annoncé en restera là. Le constructeur s'interroge en effet sur l’utilité de disposer de ses propres fonderies ou autres forges. L'appel à des fournisseurs extérieurs est donc envisager. Actuellement, Daimler emploie 77.000 personnes dans la production automobile et produit 1,6 millions de véhicules par an.


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