Renault dévoile le Koleos restylé

Chez Renault, la seconde génération de Koleos a plutôt réussi son début de carrière puisqu'il se vend mieux que l'Espace. Une concurrence interne qui devrait s'accentuer avec le restylage du Koleos, discret en apparence, mais qui présente pourtant bien des évolutions.

Esthétiquement, en effet, le changement n'est pas frappant avec un bouclier intégrant une nouvelle ligne chromée à l'avant, détail que l'on retrouve à l'arrière où le sabot de protection remonte désormais plus haut. Rajoutez à cela de nouveaux modèles de jantes 18 et 19 pouces et une teinte "rouge millésime" faisant son arrivée, et c'est à peu près tout pour le visuel. 

A l'intérieur, le Koleos gagne du chrome sur le volant ou encore le levier de vitesses et des matériaux moussés supplémentaires. Le Koleos s'illustre surtout par la présence d'un nouveau toit en verre jusqu'aux places arrière et de sièges repensés : à l'avant, le conducteur et son passager ont de nouveaux coussins d'ajustement (permettant d'allonger le siège) avec sièges ventilés et chauffants (sans oublier la fonction massage), et à l'arrière, on retrouve la banquette 2/3 - 1/3 qui peut se rabattre facilement depuis une commande dans le coffre. La finition Initiale Paris apporte toujours la sellerie cuir Nappa pleine fleur et une ambiance nettement plus cossue.

Pour le reste, notons la présence massive d'aides à la conduite (la seule nouveauté est le freinage d'urgence avec détection de piétons) et la présence de l'éclairage Full LED selon niveau de finition.

Sous le capot, du nouveau

C'est la grande nouveauté du Koleos restylé, avec l'arrivée de deux nouveaux moteurs diesels, qui seront les seuls blocs au lancement. Le premier est un BlueDCI 150 ch et le second est un BlueDCI 190, les deux venant en remplacement du 2.0 dCi 175 ch.

Renault ne laisse pas le choix de la transmission puisqu'ils seront systématiquement associés à la boîte automatique XTronic. La version 190 ch va même plus loin puisqu'elle n'est disponible qu'en quatre roues motrices. La marque française a donc fait dans la simplicité : à voir si cela ne la pénalisera pas.