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Renault Nissan - Affaire Carlos Ghosn : un an déjà

Cela fait déjà un an que Carlos Ghosn a été arrêté au Japon, pays où il est retenu depuis et où il sera jugé au printemps 2020, avec quatre inculpations, notamment pour dissimulation de revenus et abus de confiance aggravé.

Renault Nissan - Affaire Carlos Ghosn : un an déjà

La nouvelle avait fait l'effet d'une bombe. Le 19 novembre 2018, Carlos Ghosn, à la tête de l'une des plus grandes entreprises mondiales, était arrêté au Japon. On se souvient des images de l'avion, dont on apprendra par la suite qu'elles ne correspondaient pas au moment de l'arrestation. La vie du franco-libanais a basculé en quelques secondes, l'homme passant en un éclair du statut de patron puissant et respecté à celui de paria.

Cela a été le début d'un incroyable feuilleton, qui est loin d'être terminé. Placé en garde à vue, il est notamment accusé d'avoir caché aux autorités boursières une partie de ses rémunérations. Il a ensuite été accusé d'avoir fait couvrir par Nissan des pertes sur des investissements personnels. Il est placé en détention et est libéré sous caution le 6 mars 2019. Moins d'un mois après, il est de nouveau placé en garde à vue et remis en détention. Il a été libéré avec une nouvelle caution le 26 avril. Depuis, il est en résidence surveillée, avec l'impossibilité de communiquer avec ses proches. Il n'a pu faire que quelques sorties, sous étroite surveillance.

Au total, Carlos Ghosn fait l'objet de quatre inculpations. Son procès au Japon est prévu pour avril 2020. Lors de ses rares prises de parole, il n'a cessé de clamer son innocence. Ses avocats et ses proches avancent la théorie d'un complot visant à le faire tomber pour éviter une fusion entre Renault et Nissan, sur laquelle Ghosn travaillait.

En ce qui concerne ses fonctions, Carlos Ghosn a tout perdu à grande vitesse. Moins d'une semaine après l'arrestation, il a été démis de ses fonctions de président de Nissan et de président de Mitsubishi. Hiroto Saikawa, propulsé directeur de Nissan par Ghosn en 2017, n'a pas manqué d'enfoncer publiquement à de nombreuses reprises son ex-mentor. Nissan se portant mal, avec de mauvais résultats financiers, Carlos Ghosn a été le bouc émissaire idéal, responsable de tous les maux.

En janvier 2019, Carlos Ghosn a démissionné de Renault, le conseil d'administration de la marque ne l'ayant pas viré en respectant la présomption d'innocence. Il est alors remplacé par un tandem, Jean-Dominique Senard au poste de président et Thierry Bolloré au poste de directeur général. Ce dernier était l'ex-dauphin de Ghosn.

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Depuis, on notera qu'Hiroto Saikawa a démissionné, après avoir reconnu un trop perçu dans sa rémunération. Du côté du Losange, Jean-Dominique Senard a évincé Thierry Bolloré, ce qui témoigne d'une volonté à peine cachée de tourner la page Ghosn. Venant de Michelin, Senard n'a aucun attachement avec l'ex-PDG. Le nouveau président n'a d'ailleurs pas hésité à déclarer récemment au micro de France Inter que l'affaire Ghosn était pour Renault « du passé », et que « les équipes n'en peuvent plus ».

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